Il faudrait les encourager à maintenir ce niveau les jours suivant la fin du Ramadan et, pourquoi pas, à progressivement arrêter complètement de fumer, puisqu'ils ont été capables de tant diminuer la quantité de nicotine consommée…
Afin d'optimiser les chances de réussite, voici quelques notions médicales à comprendre.
La double dépendance
Fumer régulièrement provoque chez tout fumeur une double dépendance.
1. La dépendance psychologique
Pour beaucoup, fumer est un véritable plaisir associé aux moments agréables de l'existence. Pour d'autres, la cigarette aide à surmonter des difficultés professionnelles ou familiales de la vie courante. Pour certains encore, fumer une cigarette est un automatisme et c'est machinalement qu'elles sont allumées les unes après les autres, certaines ne sont d'ailleurs pas complètement fumées.
Si on néglige cet aspect psychologique, les risques d'échec lors des tentatives de sevrage sont importants.
2. La dépendance physique
C'est la nicotine contenue dans la fumée du tabac qui est la substance chimique responsable de cette dépendance. La preuve, à l'arrêt brutal du tabac des effets désagréables surviennent : irritabilité, nervosité, anxiété, insomnies, difficultés de concentration, trous de mémoire, maux de tête, sensation de faim et bien d'autres encore.
Le fumeur se trouve alors confronté à une pulsion irrésistible qui le pousse à reprendre une cigarette, même contre sa propre volonté. Fumer devient indispensable pour éviter ces sensations désagréables.
Pour évaluer sa dépendance à la nicotine, utiliser le test de Fagerström, un outil simple en 6 questions permettant de mettre en évidence la part de dépendance physique à la nicotine.