La marque n'est pas encre commercialisée par les buralistes. Elle ne se trouver que dans les négoces de fortunes de certains quartiers populeux. Selon les informations recueillies auprès de certains commerçants de la ville de Yaoundé, cette nouvelle cigarette est un produit de contrebande.
La dite marque proviendrait de la Guinée-Équatoriale et traverse notre frontière de manière frauduleuse pour ce retrouver sur les étals camerounais.
Au Cameroun, malgré les actions de lutte contre la contrebande, la commercialisation des cigarettes de contrebande est monnaie courante. En avril dernier, le quotidien « nouvelle expression » révélait dans une ses enquêtes les stratégies usées par les fabricants de cigarettes pour contourner l’estampillage et commercialiser leurs produits sans aucune gène. Selon l'enquête, la corruption et l'influence de certaines hautes personnalités impliquées dans ce commerce favorise la commercialisation des produits de contrebandes. De fait selon la nouvelle expression dans la plupart des cas les cargaisons saisies sont rendus à leurs propriétaires et réintroduites sur le marché après un coup de fil d’un «grand» de Yaoundé.
Selon certains économistes, cette situation favorise un double gain pour les fabricants de cigarettes, des économies importantes réalisées sur l’achat des vignettes, des bénéfices plus élevés car ces cigarettes sont revendues au prix du marché et le plus important des pertes considérables pour l'État.