Le tabac est le seul produit de consommation courante qui tue le fumeur et le non-fumeur. Pour pallier le fléau, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), préconise une augmentation des taxes sur le tabac pour réduire sa consommation et financer des programmes de santé.
Plus de taxes, moins de fumeurs, moins de malades et donc plus de productivité et de recettes. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les augmentations de taxes sont intéressantes à double titre puisqu'elles sont à la fois bonnes pour la santé publique et pour les recettes publiques. Les recettes ainsi obtenues pourront être utilisées pour la santé ou pour d'autres intérêts publics.
Ainsi, dans le cadre d'une stratégie de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles, « les prix et les mesures fiscales pesant sur le tabac peuvent être un moyen efficace et important de réduire la consommation de tabac et donc les coûts de soins de santé et ces mesures pourraient dégager un flux de recettes qui permettraient de financer le développement dans beaucoup de pays », souligne le document final de la Conférence internationale sur la financement du développement, qui a eu lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet 2015.
L’OMS indique à ce sujet que l’adoption d’une loi attribuant un certain montant ou un certain pourcentage des recettes de la taxation du tabac à la santé, a permis en 2014 aux philippines de financer le régime d'assurance maladie national.
Les pays à revenu faible et intermédiaire, principales marché de l’industrie du tabac, pour réduire la consommation du tabac gagneraient donc à augmenter les droits d'accise sur le tabac.